Je fais le constat après 25 ans d’accompagnement de petites entreprises en milieu rural, d’une lourdeur du travail ("charge", "surmenage", "pas de répit"…) très souvent liée à :
=> des loyautés envers des traditions, parents, voisins, qui enferment dans des manières de faire et finissent par désservir !
=> des "non permissions" (inconscientes !) d’exercer autrement,
=> une gestion difficile de leur système par manque de compétences relationnelles relayées à la dernière roue du carrosse, la relation humaine comme LA grande oubliée de la performance : « pour ce qui est des relations, ça le fera bien ».
Ils-elles sont à la tête d’entreprises où sont mêlées de multi-compétences : techniques, économiques, les aléas du travail avec du vivant, la cohabitation de sphère familiale et pro mêlées voire en-mêlées !!!
Mal appréhendées, désorganisées ou mal gérées, ces multi-casquettes peuvent vite devenir un fardeau qui empêche de profiter pleinement de son métier vocation.
Ne pas prendre en compte tous les piliers de réussite de tels systèmes (objectifs clairs et partagés, règles de fonctionnement adaptées, système relationnel sain), s’ensuit du gâchis sur le terrain d’entreprises à priori « qui ont tout pour bien faire » mais qui ne durent pas dans le temps, s’arrêtent ou dégoûtent les femmes et hommes qui sont à leur tête et celles et ceux qui gravitent autour (enfants, conjoints, famille…). Certains partent en conflits familiaux avec les conséquences collatérales et souvent irréversibles derrière.
Tout l’enjeu est de faire prendre conscience la place de l’humain dans ces entreprises et de développer les compétences clés : relationnelles, organisationnelles et stratégiques. Passer de « système par défaut » à « écosystème pro» où on se sent pleinement à sa place et où le métier reprend tout son sens de départ.
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